Dictionnaire des idées reçues at Project Gutenberg
Flaubert, Gustave. 1954 (revised 1968). Flaubert's Dictionary of Accepted Ideas. Translated by Jacques Barzun. New York: New Directions. ISBN 0-8112-0054 -X [1]
Barger, Jorn. 2002. Analysis of Flaubert's Dictionary of Received Ideas. [2]
Dictionary of Received Ideas (1911)
紋切型辞典 - Wikipedia
紋切型【もんきりがた】. 老一套，千篇一律
![[Ephéméride]
Le 12 décembre 1821 naissait Gustave Flaubert.
« Pour moi, l'amour n'est pas et ne doit pas être au premier plan de la vie »
Le jeune Flaubert mène une enfance tranquille près d'un père chirurgien en chef à l'Hotel-dieu de Rouen.
Sa jeunesse est marquée par sa rencontre avec Élisa Schlésinger durant l’été 1836, dont il fera mention dans son roman « l'Education sentimentale ». C'est également au printemps de cette année que commence sa liaison houleuse et intermittente sur une dizaine d'années avec la poétesse Louise Colet.
Très tôt habité par le goût de la découverte, Flaubert voyage en Egypte, en Asie mineure, en Turquie, en Grèce et en Italie. Quand il n'est pas à l’étranger ou dans les salons parisiens où il côtoie Baudelaire et Théophile Gautier, l'auteur souffrant d’une maladie nerveuse s'enferme dans la propriété familiale du Croisset. Là, il se consacre au « culte fanatique de l’art », l’unique consolation à « la triste plaisanterie de l’existence ». Il écrit et réécrit les brouillons des œuvres qui deviendront ses plus grands romans.
En 1857, Flaubert publie « Madame Bovary », inspiré d'un fait divers lu dans le journal. Le roman lui assure une rapide consécration littéraire mais son héroïne représente bien trop ce que la morale bourgeoise réprouve, liberté et désirs avoués ; en 1864, le Rouennais est condamné pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Attaqué par les moralistes, Flaubert ensuite signe « Salammbô » en 1862, à la charnière entre romantisme et réalisme.
S'en suivent « Trois contes » (1877) et « Bouvard et Pécuchet » qui paraîtra après sa mort (1881).
En 1866, Flaubert reçoit la Légion d'honneur. Toutefois, les dernières années de l’écrivain sont assombries par les difficultés financières et ses problèmes de santé. Il meurt subitement le 8 mai 1880, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Son enterrement à Rouen se déroule en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse d'Émile Zola, d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
Anonyme. Masque mortuaire de Gustave Flaubert, 1880. Plâtre. S570
© Philippe Joffre / Musée Carnavalet / Roger-Viollet
#Ephéméride #Paris #Flaubert](https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpa1/v/t1.0-9/s600x600/10846082_10152397550546548_7885159452361234695_n.jpg?oh=98b51ff184e7c636edf8aa6bfc4796c3&oe=55468414&__gda__=1430588907_973793e6255813341a526102061e67ea)
[Ephéméride]
Le 12 décembre 1821 naissait Gustave Flaubert.
« Pour moi, l'amour n'est pas et ne doit pas être au premier plan de la vie »
Le jeune Flaubert mène une enfance tranquille près d'un père chirurgien en chef à l'Hotel-dieu de Rouen.
Sa jeunesse est marquée par sa rencontre avec Élisa Schlésinger durant l’été 1836, dont il fera mention dans son roman « l'Education sentimentale ». C'est également au printemps de cette année que commence sa liaison houleuse et intermittente sur une dizaine d'années avec la poétesse Louise Colet.
Très tôt habité par le goût de la découverte, Flaubert voyage en Egypte, en Asie mineure, en Turquie, en Grèce et en Italie. Quand il n'est pas à l’étranger ou dans les salons parisiens où il côtoie Baudelaire et Théophile Gautier, l'auteur souffrant d’une maladie nerveuse s'enferme dans la propriété familiale du Croisset. Là, il se consacre au « culte fanatique de l’art », l’unique consolation à « la triste plaisanterie de l’existence ». Il écrit et réécrit les brouillons des œuvres qui deviendront ses plus grands romans.
En 1857, Flaubert publie « Madame Bovary », inspiré d'un fait divers lu dans le journal. Le roman lui assure une rapide consécration littéraire mais son héroïne représente bien trop ce que la morale bourgeoise réprouve, liberté et désirs avoués ; en 1864, le Rouennais est condamné pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Attaqué par les moralistes, Flaubert ensuite signe « Salammbô » en 1862, à la charnière entre romantisme et réalisme.
S'en suivent « Trois contes » (1877) et « Bouvard et Pécuchet » qui paraîtra après sa mort (1881).
En 1866, Flaubert reçoit la Légion d'honneur. Toutefois, les dernières années de l’écrivain sont assombries par les difficultés financières et ses problèmes de santé. Il meurt subitement le 8 mai 1880, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Son enterrement à Rouen se déroule en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse d'Émile Zola, d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
Anonyme. Masque mortuaire de Gustave Flaubert, 1880. Plâtre. S570
© Philippe Joffre / Musée Carnavalet / Roger-Viollet
#Ephéméride #Paris #Flaubert
« Pour moi, l'amour n'est pas et ne doit pas être au premier plan de la vie »
Le jeune Flaubert mène une enfance tranquille près d'un père chirurgien en chef à l'Hotel-dieu de Rouen.
Sa jeunesse est marquée par sa rencontre avec Élisa Schlésinger durant l’été 1836, dont il fera mention dans son roman « l'Education sentimentale ». C'est également au printemps de cette année que commence sa liaison houleuse et intermittente sur une dizaine d'années avec la poétesse Louise Colet.
Très tôt habité par le goût de la découverte, Flaubert voyage en Egypte, en Asie mineure, en Turquie, en Grèce et en Italie. Quand il n'est pas à l’étranger ou dans les salons parisiens où il côtoie Baudelaire et Théophile Gautier, l'auteur souffrant d’une maladie nerveuse s'enferme dans la propriété familiale du Croisset. Là, il se consacre au « culte fanatique de l’art », l’unique consolation à « la triste plaisanterie de l’existence ». Il écrit et réécrit les brouillons des œuvres qui deviendront ses plus grands romans.
En 1857, Flaubert publie « Madame Bovary », inspiré d'un fait divers lu dans le journal. Le roman lui assure une rapide consécration littéraire mais son héroïne représente bien trop ce que la morale bourgeoise réprouve, liberté et désirs avoués ; en 1864, le Rouennais est condamné pour « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs ». Attaqué par les moralistes, Flaubert ensuite signe « Salammbô » en 1862, à la charnière entre romantisme et réalisme.
S'en suivent « Trois contes » (1877) et « Bouvard et Pécuchet » qui paraîtra après sa mort (1881).
En 1866, Flaubert reçoit la Légion d'honneur. Toutefois, les dernières années de l’écrivain sont assombries par les difficultés financières et ses problèmes de santé. Il meurt subitement le 8 mai 1880, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Son enterrement à Rouen se déroule en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse d'Émile Zola, d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.
Anonyme. Masque mortuaire de Gustave Flaubert, 1880. Plâtre. S570
© Philippe Joffre / Musée Carnavalet / Roger-Viollet
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